J'ai vingt-deux ans, mais au fond, suis un dinosaure. Je vois scintiller tels de très heureux trésors Des myriades de rimes. J'admire, j'adore... Mais ne me sens plus vivant qu'en lisant des morts !
Souvent, les contemporains en ont rogné l'or, N'ont libéré le vers que pour ne le plus voir, Que pour le congédier. Le vers s'est fait avoir ! Ecrivant ces choses, hélas ! on est bien seul. Et de la poésie... On s'en sent le linceul.