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Nathalie BEILLARD PSEUDO NABEILLE

Premiers émois ou l'ode au félibre (suite)

Un déménagement, il m’emboîte le pas
Mais sa chair en tourment, le mène à d'autres bras.
A genoux, gorge nouée, il clame alors sa flamme
M'avoue tout empoté qu'il désire prendre femme.

Il suffit d'un instant...
Et ma nuit se pourfend
Issu de mon tréfonds
Sourd fulgurant rayon