Vos
poèmes

A chaque seconde se meurt
Le hurlement de mes entrailles,
Somme des désirs que tenaille
L'aridité de tous mes pleurs.

Angoisse travestie de peur
D'un cœur noirci qui s'entrebaille,
Gouffre sans fond rempli d'entailles
Devant les éternelles rigueurs.


Et chaque seconde se réclame
De s'accroître d'un nouveau faix,
Dissimulé dans le surfait
Et l'éteignoir de vos flammes.

Rejet perverti de vos âmes
La haine s'immisce dans les forfaits,
Du bien pensant qui satisfait
Va s'abreuver à chaque drame.


A chaque seconde se meurt
Le hurlement de mes entrailles,
Somme des désirs que tenaille
L'acidité de tous mes pleurs.


Partout se dessine la trame
De ce qui est notre imparfait.
Que faudra-t-il comme contrefait
Pour que vous fourbissiez vos armes ?

Vous celez vos mornes froideurs
Sous le flot d'inutiles ripailles
Et votre confort se raille
De la torpeur de vos aigreurs.


A chaque seconde se meurt
Le hurlement de mes entrailles,
Somme des désirs que tenaille
La vacuité de tous mes pleurs.

Février 2009