J'ai parcouru les grands méandres de l'ombre, Sans faiblir, sans stopper la marche funeste. Des créatures ont connu ma haine profonde, Mais un jour, j'ai croisé une lumière céleste.
Des cheveux d'or ondulant le long d'un visage, Un ange blessé qui perdait la vie, ses larmes. J'étais foudroyé, esclave de ce pur présage, Une volonté de te consoler, poser mes armes.
Je vais détruire autour de toi cette dame de fer, Tu meurs chaque instant, dans ce cercueil forgé. Une proie facile, dans un monde au goût amer, Je voudrais te nourrir d'amour, de plaisir sucré.
Par le passé, dans une ancienne vie sûrement, Je le sens en moi, nous étions déjà des amants. Abandonnant mon fardeau, ma quête est finie. Isil m'a montré le chemin, je t'ai trouvé, Angy.
