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Mohamed RIFKI

Prise de conscience : l’amère réalité.

Inspiré comme par une lueur divine,
Un flot d’idées par providence m’illumine.
Une vérité évidente prédomine :
Le citoyen n’est qu’un phénomène qui rumine.
S’il n’est vraiment orienté dès l’enfance,
Doté d’un savoir faire, de compétences…

Si toutes les premières graines de sagesse
Ne sont semées à temps dans la fervente jeunesse,
N’attendez de lui ni bravoure ni vaillance,
Ni habileté, ni ambition, ni compétence.
Il ne sera qu’un de ces profanes odieux
Intrus qui affectent toute ambiance, tout milieu…

Souffrant d’un double malaise : espoir abruti,
Forte déception, haine, cruelle antipathie…
Ainsi cette faille reste l’actuel défi
Devant toute politique sans philosophie.

Aucun péché ne pourrait égaler ce tort
Qu’on ne cesse de semer à raison ou à tort !
Acte conscient ou inconscient ? Cela dénote
La réalité amère qui nous grignote
Au regard suspect de gens d’ignorance pétris
De vrais prédateurs aux compétences flétries.

Voulue ou non, l’erreur est ainsi évidente !
Minables soient tout acte qui la constitue,
Ou la conscience qui encor la perpétue,
Ou toutes les autres démagogies mordantes !

Cette approche demeure aussi pertinente
Tant pour sauver tant de vies innocentes,
De toute calamité
Qui nuit à l’humanité ;
Que pour instaurer la paix
Dans un monde découpé,
Voué à l’indifférence ;
Que rêver d’un avenir,
Auquel tout le monde aspire,
Empreint de toute espérance,
Vœux de tous les cœurs pétris
De l’amour pour la patrie,
Loin de toute connivence …