Ne retiens pas un pleur mouillé d'un sentiment ; Ton âme est sa maison, ton coeur est son adresse Et ta joue le chemin où s'enfuient la tristesse, Les éclats d'allégresse et l'amour triomphant.
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Si la douleur t'étreint ou si la joie t'enflamme, Ne gêne pas le flot d'un sanglot vagabond ; Laisse-le emporter chagrin ou passion Au ventre de la mer, au ventre de la Femme.
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Ton corps est un pays de terre et d'océan, Ton âme un frêle esquif caressé par l'écume Où parfois une vague en rouleaux d'amertume Inonde le jardin où fredonne l'enfant.
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N'empêche pas un pleur de trouver sépulture Dans l'écrin velouté d'une paume de main Au pourpre d'une lèvre souriant au destin Ou au feu de l'enfer qui brûle l'imposture.
