Cils quand se berce la pupille Admirable je vous étreins
Feux qu’allume une joie Inamissible dans le rêve où tu vois
Les échos qui me viennent de la ville te ressemblent Citadine, et tu dors Et ceux qui jardinent leur carré de lumière au centre de la Te ressemblent aussi
Il leur faut craindre avec moi ton réveil!
Et tu dors,
Et si j’enviais la lune qui te couronne Parmi ces arbres millénaires?
Le songe à moi seul est dévoilé Je le parcours libre de cueillir tous les fruits Mes pieds sur le chemin, ne connaissant plus la fatigue
Et tu rêves d’un pays… Lointain penchée contre les ruines De ce que fut ma terre Au jour du grand Éclat Au jour sacré d’Éden