Toi qui vas ton chemin à l’orée des forêts Attentive au réel, lucide et volontaire, Des fleurs plein les pensées dessus les pensées noires. Toi qui vois des oiseaux dans l’odeur de la terre, Toi qui vas jusqu’au bout des délires artistes, Sensible jusqu’au fond des journées de ta vie, Des fêtes, des couleurs, des musiques, des pistes, Sur tes joies authentiques à faire péter les tristes.
Toi qui serres les poings, toi qui serres les dents, Certains jours à des fois seule avec ton mystère, Devant l’absurdité de mondes éclatants, Lucidement tes pas marchent dessus la pierre. Toi dont je dirai tant, si j’avais de l’espace, Pour dire en vérité les valeurs ignorées Au milieu des étals de la publique place. Toi qui vas ton chemin à l’orée des forêts …
Des pensées que j’envoie à sait-on tout jamais, Vers les mers, vers les lacs, ce qui nous rend heureux Ou ce qui nous rend tristes et nous fait révolter, Et nous fait nous comprendre. Nous restons amoureux, De merveilles oubliées aux yeux des gens pressés. Et d’un complice élan, je t’envoie le meilleur, Des couleurs que je porte au fond de ces pensées. Des vœux d’un beau chemin aux subtiles saveurs.
Dis-moi comment se joue la musique de l’âme, Et les effets soudain d’un sourire de femme.
