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Merry MCFIELD

La varan et le linsang

Un linsang vert-de-grisé,
Composait une ode épique,
Lorsque vint de Reykjavik,
Un varan aimant le thé.

Il criait incessamment,
« Donnez-moi un poncho bleu,
Empreint de motif pompeux »,
Et marchait en titubant.

Il frissonnait mort de peur,
Fixant le stragunphonsen,
Ayant une douleur à l’aine,
Il fût frappé par l’horreur.

Il dit alors au linsang,
Battons-nous jusqu’à la mort,
Pour la gloire et pour de l’or,
Dans un long combat sanglant,

La rixe eut lieu sur le flysch,
Sous l’œil perçant du gecko,
Savourant une goûteuse quiche,
Sur le pont de son vaisseau.

Le varan surexcité,
Se rua sur le linsang,
Rapide comme un coup de vent,
En tenant une lame rouillée.

Le lézard supersonique,
Dans un grand tourbillon blanc,
Para le coup véhément,
De son tibia bionique.

Quand le linsang répliqua,
Son ennemi fût étêté,
Et ensuite écartelé,
Sur la souche d’un lilas.

« Mais où est donc Carnior ? »,
Dit une voix assez claire,
Il sortit donc sa rapière,
Pour se guider dans le noir.

C’était le fameux gecko,
Perché sur un baobab,
Et il tomba de très haut,
Lorsqu’il fût tué par un crabe.