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MBIN Gustave

Un jour heureux !

jeudi 23 octobre 2014
Un jour heureux !
Celui-ci aussi … et pour cause ?
Je vous parlais …
À propos de MOI
Mes amies, mes amis
J’implore de vous ce moment à mon écoute…

Si vous restez suffisamment éveillé(e)s pour lire des messages de moi,
Alors je grandis d’amour et d’amitié dans vos cœurs
Vous pouvez toujours rigoler un peu de mes boutades d’ex-vieux célibataire qui prend la rage pour moins que rien?
Je vous le confirme : j’ai changé et merci à vous tous
Et à beaucoup d’autres de m’avoir supporté pendant tout ce temps.
Ce n’a pas été facile d’être l’ami(e) d’un mec qui affirme tous les matins que Dieu n’existe pas ou qu’il ne croit pas au concept de Dieu, du Dieu Sauveur, Éternel, …
C’est d’une autre façon que je veux vivre désormais…
Plus accommodant, plus adhérents, plus sociable …
Je veux exister avec vous, vivre vos peurs d’un monde que vous chérissez et qui vous laisse des frayeurs
Des frayeurs que je ne ressentais plus, de ma position d’iconoclaste
De reptile roublard d’une « Providence » qui avait pourtant au nom de ce Dieu, guidé les pas de mes aïeuls et des mes parents au point de leur donner confiance et l’envi sur le projet de mon existence, de ma naissance, de ma fabrication,…

Donner raison et sonner comme une cloche qui vous dit Je suis là,
Le voyage est terminé, je ressors de l’abîme où des cieux pluvieux m’aveuglaient,
D’où l’existence de mes récents jours fut incomprise et pas grandement partagée,
Car vous tous, vous adorez de plus en plus le sauveur de vos vies, de nos vie…
Je me range comme si jamais ce n’était qu’un chemin d’épreuves,
Un peu comme celui que lui, Fils de Dieu a fait en présence du Diable…
Je plie mon manteau d’epsilon et d’infiniment petit qui me revient des rixes,
Oui, et des mathématiques indûment appliquées à la vie qui ne se rend jamais logique et pour laquelle ma petite cervelle l’a voulu cartésienne, newtonienne…
Au néant de mes récentes habitudes qui se meurent par se reniement de cette repentance ou seuls moi et mon âme on a les jointures écorchées par ce trop de croisements, d’embouteillage où si je ne m’en sortis pas, ce n’aurait été que pour mieux m’éprouver…
Au milieu de ce jardin de fleurs…
J’admire la beauté sotte de la nature qui m’a paru immuable et ingrate,
Et encore qui paraissait se jouer de moi dans ces écroulements et accidents;
Et ce ne fut finalement que pour mieux me donner le tracé de la géhenne…
Les profondeurs de la misère de mes semblables que je peux maintenant toucher et sentir aux frémissements de ces corps qui crient et m’implorent, moi !
Moi, comme leur sauveur, comme le seul fil qui les relie au soleil, leur fanal…
J’y suis parvenu, oui, et peut être non…
Je vais observer un moment de prière !
Je pense que vous aussi, car cela vous fera du bien !
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