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Matthieu BONAVITA

Vestiges d'un vingtième âge

An mille huit cent-quatre-vingts, un renouveau d’esclavagism
Les hommes se croient-ils libres sous le joug du taylorisme
Des générations à ne vivre que les jours de pause ;
Consomption de leurs âmes par la même sourde cause.

D’insouciance s’ensuit suspicion.
Jeu de la défiance : formation
De deux alliances. S’accroît la tension,
Sombre ambiance et désinformation.

Ils conçurent alors les armes
Qui maintenant causent leur mort.
La guerre s’abat sur leur sort ;
Derniers souffles sous les vacarmes.

Veules, rythmés par le bonheur si éphémère
Les hommes y deviennent conditionnés,
Aveuglés. Innovations qu’on énumère,
Coupe Paris sous les os additionnés.