Et me voici, alors, si triste et monotone, De n’être pour toi que simple hérésie Sombre et solitaire, à l’automne De n’être que pâle blasphème en vie.
Pourquoi, donc, tant d’amertume naissent ainsi Qu’en mon âme, je ressens si douce folie, De vouloir croire que, pour toi, je serai autre, Et non simple vision d’un ami ou autre.
Tant de faiblesses m’amènent à me taire, De ne pouvoir dire à cette femme, Toutes les passions qui, en mon âme, Au profond désarroi, se terrent.