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Marie Josée HUBERT

L'amitié réduit de moitié les peines

En grand secret au fond de soi,
Il est des pleurs qu'on ne dit pas...
Il est des chagrins personnels
Qui resteront plaies éternelles...
Il est des peines aux ailes d'anges
Peignant nos rêves d'ombres étranges ...
Comment pourrait-on oublier
Ces peines en tristes chapelets.

On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes sont présentes aussi
Dans les méandres de la vie.

Peines de coeur, me direz-vous :
C'est pas facile, non...Pas du tout !
Peines d'enfants trop mal aimés,
Alors, vraiment, c'est le bouquet !
De toutes ces peines en balade,
Faudrait faire une marmelade,
Faudrait faire un si grand brasier
Pour qu'elles s'en aillent en fumée.

On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes sont présentes aussi
Dans les méandres de la vie.

Tout au long de ce souffle immense,
Il est des haines et des violences
Il est des départs, des absences...
C'est désolant quant on y pense.
Toutes ces peines qu'on n'oublie pas,
On les camoufle au fond de soi
Et on repart à ses affaires,
Suffit de sourire, de se taire.





.
Il est des choses qu'on ne dit pas...
Que l'on cache au trèfond de soi,
Il est des chagrins personnels
Qui resteront plaies éternelles;
Il est des peines en blancs linceuls,
Des crève-coeur et des écueils...
Tous ces orages frémissants,
Autant en emporte le vent !

On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes aussi sont de partie
Dans les méandres de la vie.

Ces tristes clowns si mal aimés,
Ceux par la vie trop malmenés,
Et la horde des oubliés
Aux marges de la société...
Avec ces peines en balade
Laissant les coeurs en marmelade,
Faudrait faire un si grand brasier
Pour qu'elles s'en aillent en fumée.

On ne peut arracher les chaînes
Qui nous entravent et nous entraînent,
Les larmes aussi sont de partie
Dans les méandres de la vie.

Tout au long de ce souffle immense,
Il est des haines et des violences;
Il est des départs, des absences
C'est désolant quand on y pense.
Ces peines que l'on ne dit pas,
On les camoufle au fond de soi
Seul un ami pourrait entendre,
Sans vouloir chercher à comprendre...

Car il est bien sûr d'autres liens,
Des liens sacrés qu'on aime bien :
Les noeuds secrets d'une amitié,
Toute d'estime et de bienfaits...
Alors on range ses galères,
Suffit de sourire, d'avoir l'air...