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Marie - France BEAUJEAN

L'héritière

Elle se destinait à être couturière,
Mais le destin en avait décidé autrement,
Cette jeune femme, âgée de 25 printemps,
Allait devenir, par la force des choses, héritière.
En effet, élevée par une vieille tante,
Dans une vieille maison bourgeoise,
Qui n’était pas de prime jeunesse,
Bella, d’une nature plutôt active,
Avait décidé un beau matin,
Voyant ses aptitudes pour la couture,
À monter son propre atelier de couturière
En effet, au fond de la propriété
De sa tante Eugénie, un grand hangar périclitait.
Et, elle, avait décidé de le retaper,
Et, de fonder sa propre entreprise.
Lorsqu’un beau matin,
Le facteur sonna à la porte du jardin,
Celle-ci ne s’attendait
Pas à recevoir un pli cacheté,
D’un cabinet notarial du comté.
Quand elle décacheta, celui-ci,
Sa stupeur fut si grande,
Qu’elle en resta bouche-bée.
Qui lui voulait-il,
Elle, qui à sa connaissance,
N’avait d’autre famille, que sa vieille tante Eugénie.
Le rendez-vous était programmé
Pour dans une semaine passée.
Elle se confia à sa tante,
Mais, elle, ne voyait pas du tout
Ce qu’il en était.
Le rendez-vous prévu, arriva enfin.
Le notaire fut très clair,
Elle était l’unique héritière
De feu Mr le Comte…
Et, disposait à ses vingt cinq printemps,
De toute sa fortune personnelle
Et en était la légataire universelle.


IRIS 1950