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Marie-Anne PASQUIER

S’il me fallait choisir

S’il me fallait choisir une cité de rêve
Où le bonheur de vivre est éprouvé plus vif,
J’y voudrais rencontrer, de la beauté sans trêve,
Car la banalité rend notre esprit captif.
S’il me fallait choisir une cité de rêve,
J’opterais pour SAUMUR, mon pays adoptif.

SAUMUR, de notre Anjou, délicate parure,
Sertie entre la Loire et le riant coteau,
L’oeuvre de nos aïeux s’unit à la nature
Pour créer dans ton cadre, un ravissant joyau !
SAUMUR, de notre Anjou, délicate parure,
Je trouve en ton visage, attrait toujours nouveau.

Du grand fleuve changeant, quel charme se dégage,
Quand il roule paisible, un flot de diamant ;
Lorsque les jours de vent, de pluie ou bien d’orage,
Il se fonce ou verdit, vagues le hérissant !
Du grand fleuve changeant, quel charme se dégage,
Quand la ville s’y mire, aux splendeurs du couchant !

Tel un seigneur puissant, le fier château domine
Les maisons, de ses tours aux noirs mâchicoulis
Fantômes d’autrefois, mon âme vous devine
Dans les antiques rues et dans les vieux logis ...
Tel un seigneur puissant, le fier château domine
Et semble, paternel, protéger les toits gris.

Tu rayonnes, SAUMUR, de gloires pacifiques
Exaltées à jamais par tes beaux monuments,
Mais tu restes le coeur de chevauchées épiques ;
On cite entre tes murs, tant de noms éloquents !
Tu rayonnes, SAUMUR, de gloires pacifiques
Mais tu formas aussi des guerriers ardents.

S’il me fallait choisir une cité de rêve,
Où la douce beauté s’allie à la grandeur,
Je voudrais qu’un art pur en jaillît comme sève
Qu’on y trouve à loisir les dons du Créateur.
S’il me fallait choisir une cité de rêve,
J’opterais pour SAUMUR, que j’aime avec ferveur !

Février 1943