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Marie-Ange HUBY

Clair-obscur




Dès que l’instant s’en fut je restai sous l’averse,
Ecrasant sous mes pas les gouttes du chagrin,
Et dans ce jour déchu la rage se déverse,
Je suis jetée à bas par ce remous sans fin.

Ecrasant sous mes pas les gouttes du chagrin,
Au gré de l’inconstant un clair-obscur menace,
Je suis jetée à bas par ce remous sans fin,
Vague dans un sanglot j’éclabousse et j’efface.

Au gré de l’inconstant un clair-obscur menace,
C’est la voix trop lointaine, un cruel souvenir,
Vague dans un sanglot j’éclabousse et j’efface,
Son désaveu m’effondre avant de m’engloutir.

C’est la voix trop lointaine, un cruel souvenir,
Jusqu’à l’absurdité et dans l’heure échangée
Son désaveu m’effondre avant de m’engloutir,
Je puise en ces mots dits l‘effet hors de portée.

Jusqu’à l’absurdité et dans l’heure échangée,
Avant de me tourner vers la nuit sans espoir,
Je puise en ces mots dits l’effet hors de portée
Puisqu’un vécu se tait je ne sais plus vouloir.

Avant de me tourner vers la nuit sans espoir,
Disposer d’un regard saisissant le mensonge,
Puisqu’un vécu se tait je ne sais plus vouloir,
Et à n’en pas douter ma peine étrange songe.

Disposer d’un regard saisissant le mensonge
Sur le chemin l’écueil emporte l’avenir
Et à n’en pas douter ma peine étrange songe
Les éveils de l’ennui s’appliquent à venir
Sur le chemin l’écueil emporte l’avenir
Et dans ce jour déchu la rage se déverse
Les éveils de l’ennui s’appliquent à venir
Dès que l’instant s’en fut je restai sous l’averse.




Le 5 juin 2009