Atrocité, rumeur maladive, Un souffle froid courant dans un pou, Curiosité qui perle sur ma salive : Un poil obscur qui n'a aucun goût.
Mes tiques sont d'une façon vulgaire, Car mes yeux ont, ruisselant une larme, Vu et revu ce qui ne peut que plaire À un être visqueux savourant la drame.
Je suis figé par cette vision amère : Un sourire à la main, presqu'en sifflotant, Un message infâme qui dicte à la mère Que son amour n'a pu être triomphant,
Une silhouette se balade gaiement Dans le néant de la grâce coulante ; S'attardant aux couleurs la caractérisant Cette oeuvre est certes presque élégante.
Ce tableau de mort triste et volontaire, Car mes yeux ont vu et trop vu, Un ami désespéré qui n'en pouvait plus, Me fige par des tiques mornes et vulgaires.
