Pour qui attend la mer, la mer attend, Solitaire, entêtée, patiemment, Dans la vague qui roule infiniment, Quand l'onde se propage et se détend.
Pour qui attend la mer, la mer comprend, Celui qui ne vient pas assez souvent, Pleure, parfois triste, la larme au vent, Le cœur ouvert, noyé dans l’eau, séant.
Car la mer, est la Mère et nous, l’enfant, Faite de même chair, du même sang Et celui qui l’appelle, elle l’entend Le réconforte toujours tendrement.