Vers la chambre brûlante où tangue un corps de femme Montent rires et cris perdus par des hideux Qui sillonnent la rue avec le vague à l’âme De ces instants de guerre, ou de paix, ou des deux !
Et dans la sombre pièce aux cloisons carcérales, Les rideaux sont tirés et le lit oppressé, Des hommes succédant aux hommes, par rafales, Se gorgent de plaisir sur un être écrasé.
Et, la fille est louée, objet d’un trafic froid, On lui voile le cœur et lui viole le reste, Par trois sous les clients s’en acquittent le droit ! Combien sont-ils, ce soir, à refaire ce geste ?