Je veux partir dans le profond néant, M’arracher mes yeux vides en la voyant ; Triste soif transformant amèrement, Ce rictus plaisant en cœur rougeoyant.
Cœur maudit, au milieu d’une mer hantée ; Cœur naufragé, cœur noyé, cœur ruiné. L’étroit corridor d’une vie exaltée, À des milliers se trouvent ce cœur hué.
Abyssale mélancolie insatiable, Hadale folie ; sentiment aimable, Ô cœur, je n’ai que des attitudes blâmables.
Mais tu es là, suave et vêtue d’Or, Ces yeux clairs et d’une beauté qui m’ignore, À quoi penses-tu, je ne le sais encor.