En un beau soir d’été où la lune était douce Où les grillons jaseurs s’étaient éteints sans bruit Je t’aperçus là-bas allongée dans la mousse Dans le calme absolu aux fraîcheurs de la nuit.
Enfantée par le jour, déesse des ténèbres Lumière de la nuit, des horizons funèbres Ton regard m’a croisé, rayon provocateur Eveillant en mon cœur un soupçon de bonheur.
Ce bonheur si fragile à mon cœur interdit A détruit ton visage engloutit par la nuit Cette nuit si hostile ! une aveugle ennemie.
En vain je t’ai cherchée dans cet amour fini A jamais trou béant, souffrance pour la vie Reviens vite je crie, je crie vers l’infini !