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Laurent GANGLOFF

MIROIR

Tout s’efface, le regret et l’attente
Et puis le maudit temps vecteur de la pensée.
La haine oublie l’esprit comme un enfant fiévreux
Et me voilà taché de sa déliquescence.
La mort serait bien un refuge
Mais si les fantasmes y vivent encore …

Je suis né pour être un homme,
Vivant vestige d’un monde ensanglanté
De sa propre amnésie.
Et j’erre, maintenant,
A la recherche de ce qui m’accompagnera
Dans l’inévitable retour au point générique des absolus.