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Julius FANTASIUS

Dans le jardin

Ils font poussé des âmes.
Ici, et souvent je m’entête.
Quand j’étais petit je mordais les tétons de ma mère.
Je donnais des coups dans son ventre.
Je n’étais vraiment pas facile.
Pour cela désolé.

Je dis ils, ce pourraient être il, ou elle.
Ce que j’ai vu, je l’ai déduis, car vraiment on ne voit rien
Comme ces petits sauvages qui naissent encore aveugles.
Nous ne sommes même pas né, comment pourrions nous voir.
C’est une pouponnière, un ventre, une mère.
Encore en attente de son bonheur qui vient,
Et pousse comme une fleur.
Des petits, ce sont des petits d’homme ?
Ou d’autre chose, j’entend des voix.
Ce sont celles à venir, ou de vieux souvenirs,
Difficile de juger, quand on rêve tout son temps.
De ce qui est et de ce qui en a l’air.

Ils font pousser des âme, et j’espère arriver à terme.
Qu’arrive-t-il à ces cellules perdus qui n’atteignent pas l’
J’espère qu’on les recueille ailleurs, peut-être en suis-je?
Petit d’homme, retourne à l’entraînement et fait croitre ton
Peut-être, aujourd’hui j’espère, dès fois je désespère.
Mais aujourd’hui j’ai l’espoir et j'écris un poème, une let
Pour ceux que j’attend et qui doivent m’attendre, j’ai telle

Toute la matière était une illusion, mais comment ce pourrai
Alors, c’est une histoire d’esprit, et comme les petites fle
Faut-il quelque chose pour nourrir l’âme,
La faire croître et croître encore.
La terre, cette immense pouponnière, n’a pas fini de me surp
Mais je l’ai vue, elle est fausse, elle est belle, à nouveau
D’une toute autre vérité, bien plus vaste et céleste.
C’est un mot qui parle d’ailleurs et d’invisible.
La terre c’est une note, un courrier qui nous dit.
À bientôt.