Dès l’aube, tu règnes sur le jour amoureux, J’épouse ton regard de chants mystérieux Je cueillis ton souris, - ô trésor délicieux, J’allie cette rose à nos soirs langoureux !
Ô grand jamais, je ne déserte les nuées L’Albatros loin du temps des hymnes sulfureux Louant mon épopée sous un azur heureux Je suis cet Albatros sans fiel désuet
Que tu m’emportes loin ! Loin du chemin des tristes ! Et que tu défies le couchant quand le soir tombe ! Mais vrai qu’à ta pensée, mon cœur chante et palpite ! C’est qu’hélas l’amant vit un pas dedans la tombe !
Qu’éclate dans les cieux, le bonjour de l’Aurore ! Un Soleil dans ma Vie à la lueur du jour ! J’explore, ô Vénus, le poème de ton corps Un rayon dans mon cœur à l’encre de velours !
Mais vrai, je m’incline face à tant de beautés Tes formes que je confesse font ta Vénusté Notre premier baiser, ce péché me démange Une fleur pour les Cieux, et mon plus bel Ange !