La révolution, idéologie mesquine pour faire tomber Les mouches. Battre les pavés, écouter Beetov et St Saens Ravel et se rappeler d’un poète, d’une œuvre ; Ferré Et les artistes qui se sont tue sans aucun sens Sans vérité, dans leur mystère le plus enfouis Et le mensonge, pénible, qui leur rendra gloire Des doigts en spectre de lumière qui ont fuis Le martellement continu d’un trill qui se ballade sur la noi Ces hommes qui ont bouffé un orchestre de rue Avec leur indécence, révolutionnaire, teigneux comme vif Des enfoirés d’artiste qui ont déshabillé les cocus Et leur a mis le poivre dissonant sous un minable pif Ces mains qui ont écrit plus de vers qu’il n’y a de lumière Dans leur sombre alcôve où sifflaient déjà des nuages d’ence Des verres pâles où l’absinthe résonnait comme une prière Dissimulé sous des mots au rythme rebelle de faux mouvements Et des têtes qui ont pensé au mal et au miroir reconstitué Dans leur propre mort et le reflet qui s’asseyait debout Comme un arc perché sur l’incohérence des damnés Oh mecs ! Révélez cette putain de chose qui sommeille en moi Et détruisez tous les rimes de la terre Pour pouvoir dire MERDE quand le ciel nous le chantera à tue Et dire à chaque vers combien je peux aimer la poésie Et la musique ! Et la musique ! Et puis verser dans chaque vers une étoile Et tant pis si je me répéterai Je voudrai des étoiles à toutes les portes Et des portes pour chaque étoiles Et puis des étoiles qui couleront Dégoulineront Car je veux parler de l’amour De la mort De nous Et moi sans complexe ! Sans contexte ! Hors-contexte ! Je veux parler avec mon crayon informatique Sur des écrans alphabétiques Que je veux parler tout pratique Musique ! Musique ! Poésie ! Poésie ! Cassons les rythmes Brisons es rimes Et faisons tout entier comme on fait un monde De l’Art mes amis ! De l’Art !