Moi qui vit quand d'autres meurent Quelle honte que mes peurs Inutiles. Et les pleurs Vers ceux qui souffrent l'heure ?
Chaque seconde, chaque minute Rythmée du fouet s'étend, se fait volute ; Chaque détour de la conscience percute : Leurs âmes en peine peu-à-peu s'affute
Si peu meurent, davantage revivent Le juste prix compris quand Douleur arrive. Comme grossesse dont nul ne se prive, Du cadavre la beauté salive.