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Jerome PANTALACCI

Solitude

Replié dans la caverne de mon âme blessé
Je panse des blessures que nul ne peut voir
Isolé, moi, le fauve réprouvé
A l'abri des regards, personne ne peut savoir

J'arbore un sourire carnassier
Qui de sa splendeur en ébloui plus d'un
Signe semblant d'une joie avérée
Je peux voir clairement qu'ils ne remarques rien

Je vague à des occupations
Qui depuis longtemps ne séduisent plus mon âme
La lassitude est une chose qui prime sur l'intention
Et du couteau de l'ennui je puis sentir la lame

D'une fierté débordante et d'un fatal ennui
Je ravale ces larmes qui coulent sur ma peau
Ne montrant à personne cette peine qui s'enfuit
Je referme mon coeur et fais taire mes sanglots

J'apparais alors faussement joyeux
Quand tous les regard se tournent vers moi
Impassible et faux, je laisse tarir mes yeux
Pour pouvoir paraître aussi fort qu'ils me voient

Mais ces larmes invisibles qui cèdent à mon image
Semble redoubler et de force et d'ardeur
Cette rivière coulant derrière le masque du visage
Semble tomber des yeux au coeur

Tandis qu'un mal secret me brûle et me dévore
Je paraît pourtant aussi heureux que tels
Je fais semblant d'aimer ce qu'ils adorent
Et de sourire en disant que la vie reste belle

Quelle phrase bien difficile à prononcer
Certes la vie a des appas qui rend les gens heureux
Mais seul on ne peut apprécier
Les joies et les couleurs du bonheur d'être à deux

Que les jours semblent longs quand rien ne les éveilles
Le soleil semble pâle de ses rayons semblables
Que de journée sans fin, que de nuit sans sommeil
Que le temps est austère et bien interminable

Si le temps monotone pouvait bien me sourire
Qu'il me donne alors ce dont je rêve tant
Si le destin décide de ne plus me voir souffrir
Qu'il me donne l'amour qu'éprouvent les amants

Là, je pourrait goûter la coupe de la vie
Savourer ce calice de nectar et de fiels
Cette coupe douce que je boirais jusqu'à la lie
Qui n'est réservé qu'aux enfants aimé du ciel

Mais avant cela, j'errerais dans les méandres de ma vie
Aveugle et muet, sans connaître mon chemin
Jusqu'au jour où quelqu'un qui me verra ainsi
Acceptera mon coeur et me tendra la main