Si j’étais une fée une magicienne Je t’enverrais direct, faisander à Cayenne Au fond d’une prison crasseuse tu serais Contraint d’idolâtrer les puces du sommier
Comme Sieur Papillon, qui bouffant du cafard Espérait en son for revoir ses lupanars Tu rêveras sans doute en ma miséricorde Griffonnant sur les murs, des vers pour ton exorde
Mais je n’entendrais rien, et lire ne pourrais J’aurai tu t’en doute d’autres chats à fouetter Et tes gémissements, lamentations sans fin Émouvront les pierres… sans me troubler un brin
Voilà ce qu’il en est, de m’aimer comme un barge De ronger ma vie en long, de travers et en large Toi qui confonds l’amour, tu connaitrais la haine Si j’étais une fée, une magicienne…