L’espoir ce beau jardin, astre extraordinaire Suspendu dans le vide aux portes de l’oubli Supposé convier un esprit affaibli A regarder plus loin que sa propre misère
Faut-il être pourvu d’une âme sublunaire Pour, en un seul coup croire au futur ennobli Par le fait d’un concept pour la cause anobli Doit-on noyer ses maux dans l’onde imaginaire
L’espoir aide à survivre encor faut-il vouloir Préférer à la mort le leurre d’un couloir Ou filtrerait au bout une aube de lumière
Lâcher l’acquis pour l’ombre aussi sombre soit-il C’est bafouer son cœur, le rendre volatil Non ! Moi je veux pleurer son nom jusqu’à poussière