Sous la voute étoilée en cette nuit si belle A l’heure où les amants embrument le décor -Désireux d’oublier leur dernière querelle- La lune se morfond, dit son confiteor
Le lac calme et serein, étreint la jouvencelle Rondouillette et si pâle, en son lit d’ambre et d’or Et tout en la berçant esquisse un vague obèle Mais la belle hésite à reprendre son essor
Son bel ami, Pierrot, un jour qu’elle était noire Cherchait son réconfort, mais dans sa tour d’ivoire Elle ne la point vu, ni même ouï son pleur !
Une muse passant profita de l’aubaine Lui fit don de sa grâce, en un verbe enjôleur L’astre éploré, depuis, au lac, conte sa peine…