Ils se croient malins, voir même intelligents Se prétendent humains et jouent les philanthropes Ils pensent tout comprendre mais ils ne captent rien Ils n'imaginent pas la pitié qu'ils provoquent
Ce sont de pauvres gens, je dirai des ignares Que le bon sens d'autrui protège de la honte Camouflés à l'extrême sous leur faux airs bonnards Hypocrites absolus, se berçant dans leurs contes
Il faut se méfier ô combien de ces êtres sans personnalité Ces petits riens du tout avides de caractère Que notre gentillesse parfois exagérée Se laisse apitoyée devant tant de misère
Attention aux services rendus qu'ils vous proposent Ce sont autant de pièges, autant de lâcheté Car ils se doutent bien que leur "être" morose N'inspire que le néant, ils misent sur la bonté
Peu à peu je dois dire, qu'ils arrivent à leur fin Vampirisant vos mots, mimant vos faits et gestes Chaque jour un peu plus, ils plongent dans le bien De votre façon d'être ; de vous, ils font la quête
Vous devez en connaître, ils sont souvent discrets Rien en eux n'éblouit, rien ne prouve qu'ils sont là L'ombre qui leur fait tache en vous vient s'abreuver Jusqu'à ce que repus, ils osent lever la voix
Lever la voix, que dis-je ! Imiter un langage Singer une opinion qu'ils ne soupçonnaient pas Votre fréquentation, votre aura, votre image Leur ont donné des ailes, sans le mode d'emploi
Tout comme la grenouille de la célèbre fable Ces pâles usurpateurs auront la triste fin Abrutis de nature, de naissance minable Leur rôle n'est qu'un rideau, qui cache le pantin.