Je t’ai attendu là haut sur la colline Mon attention s’égarait sur tous les chemins Les parfums du printemps embaumaient mes narines Tout comme les lilas serrés entre mes mains Sentaient bon le passé et tes tendres offrandes
Sous le micocoulier à l'écorce centenaire Où l'empreinte de nos noms est gravée à jamais Je me suis adossée fébrile, l'âme si légère De te revoir bientôt et retrouver la paix Voguait alentours pour repérer ton souffle
Je n’ai plus la mémoire du temps que j’ai passé À rêver de nous deux et de nos fiançailles À caresser la bague que tu m’avais donné En guise de promesse, pacte de nos retrouvailles Scellé par ce premier baiser au goût d’éternité…
Puis le chant des oiseaux se mit à sonner faux La brise glaciale du doute parcouru mon échine Il pleuvait sur mes fleurs et mon frêle sac à dos En cette fin de jour avait bien triste mine Quand j'ai compris soudain, que tu ne viendrais pas