Vos
poèmes

Il y a des histoires qu’on comprend d’emblée,
D’autres qu’on ne comprendra jamais.
Je vous ouvre mon cœur,
Comme une préface au bonheur.

Avant d’en ouvrir le livre,
Il faut peut-être que je vous explique,
Ce qui m’amène à me dévoiler,
De moi, vous dresser le portrait ?

La confusion règne entre ces lignes
Comme une fièvre de rencontre.
A force de m‘écrire,
Je n’arrive plus à rendre compte.

Je glisse à l’intérieur d’une conscience,
J’explore mon regard dans la nuit,
Dans l’ébauche d’un sens,
Que j’espère donner à ma vie.

Le ciel se découvrira t-il un peu ?
Peut-être pas tout à fait ?
Il faut se donner le temps d’imaginer,
Avant d’expliquer ce qu’on peut.

Ne croyez pas que je vais tout vous dire !
Ce serait gâcher mes dires !
Je ne cherche pas à me voiler la face,
Mais à en soigner la préface.