(Merci à tous les grands pour leur contribution involontaire
Vois-tu ce feu lointain trembler sur la colline ? Toute lune est atroce et tout soleil amer, En une triste nuit ou en gaie lumière, Devant la clarté sombre et toujours immobile.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs. Le bruit de mes baisers couvre le bruit du glas, Les vibrantes douleurs dans ton cœur plein d'effroi Et dont la plaie, ouverte encor, saigne à toute heure.
Les faux beaux jours ont lui tout le jour, ma pauvre âme. Encor d'un vain espoir je repais mes tourments, Qui flottent, l’œil fermé, dans le gouffre écumant, Comme un feu dont le vent n'excite plus la flamme.
J'ai cru trouver un sens à cette langue obscure, Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes, Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, L'empire familier des ténèbres futures.
