« Tout seul, il ne rime à rien. On dirait même un vers sot ! » S’agitent les bons ariens. « Le poème est un ruisseau : Il lui faut début et fin ! Voyez ce vers tout pataud Source jaillissant soudain, Rentrant en terre aussitôt ! » Ma muse, muet témoin, Dans son coin ne pipant mot, N’en pensait, certes, pas moins, Assise sous les rameaux. « Vos propos demeurent vains : Vous n’êtes que des idiots ! Le poète est souverain Comme les dieux primordiaux ! » Fi de tous ces mandarins, Se croyant maîtres du Beau ! Je sortis en Tartarin Vainqueur des duels verbaux.