Je ris souvent de tout d’une phrase ou d’un mot La vie devient un jeu et l’humour mon ivresse Quand les maux me blessent j’imite l’allégresse Je ne vais pas sans fin pleurer tel un marmot
Les tourments du monde deviennent maxi-maux Vers l’abime serein la peine ma prêtresse M’encourage à plonger et vers l’obscur me presse Mais toujours je retiens ces vains flots lacrymaux
Je préfère danser en défiant la traîtresse Sur le fil de la vie sans note et sans mémo Gloussant comme en été sur les limbes brumaux
L’humour n’est que le tact de l’extrême détresse Car tous mes jeux de mots qu’on estime anormaux Permettent d’esquiver l’aspect tragissimo