C’est un affreux virus qui enfièvre le sang Aux tripes s’attaquant pervertissant le cœur Les poumons privés d’air cèdent à l’escroqueur Et le malade va en tous lieux gémissant
Ce trouble permanent ce palu tout-puissant Déverse en nos veines son amère liqueur Sur le cerveau soumis parade en vil vainqueur Le sourire moqueur rabaissant l’innocent
En un beau jour d’été en une nuit d’hiver Le mal distillera ce poison si pervers Il n’est pas de remède et pas un seul savant
Dans vingt ans dans mille ans du tombeau recouvert Le spectre de l’amour du fond de l’Univers Viendra nous rappeler son pouvoir captivant