Les feuilles de chêne dans les flaques frissonnent En l’automne mourant qui porte son linceul Les rêves de couleur ont revêtu le deuil Et les cœurs et le ciel d’un glas triste résonnent
Gris sont les nuages et sombres les personnes Un pleur universel vient embuer chaque œil L’espoir de jours meilleurs a rejoint le cercueil Et un monde malsain naît sans qu’on le soupçonne
Un écureuil s’effraie des coups de feu tirés Quand un enfant salue une page d’Histoire La fin prématurée d’un printemps transitoire
Par-delà l’océan mon cœur a soupiré Au son du transistor atone psalmodie Messe des temps présents pour une tragédie