Quel Orphée n’a cherché sur son luth sidéral A s’affranchir enfin d’un Aîné parnassien Tout banni s’est nimbé d’un soufre sépulcral Dans l’effroyable enfer d’élysées si mal saints
Quel travers méphitique a l’âme corrompu Pour un seul vers radieux un seul chant tout d’or fait Combien ont recherché dans un azur rompu Le soupir de l’absinthe et l’écrit de la Fée
A des seins caressés tétant le lait d’un trait Pour muse prenant la Circé des parapets Des Ravis asservis aux courbes et volumes
S’égarent en volute et en Edens surfaits L’élixir du moine n’assure plus la paix Nul électrum de plume en rimes ne s’allume