Les denses ténèbres plus nous nous avançons Se font angoissantes dans l’hideux labyrinthe Nul signe distinctif et au sol nulle empreinte Aveuglés nous voici pitoyables Samson
Si pour nous rassurer nous sifflons la chanson Vive comme un pinson persiste encor la crainte Et la peur sur nos fronts resserre son étreinte Car nous nous effarons bien plus que nous pensons
Nous heurtons des parois spongieuses et marron Et nous nous enfuyons comme un fieffé larron Sans espoir de savoir ce qui hélas se trame
Ce dédale insondable où nous nous égarons Mes amis alarmés est pis que l’Achéron C’est celui où rugit le monstre de nôtre âme