D’après un vers de W.B. Yeats Come build in the empty house of the stare
Les champs sont labourés par le soc des obus Une grêle d’enfer venue d’un ciel de cendres Voit l’aigle et puis le coq tour à tour se pourfendre Pour cesser à la nuit saignants fumants fourbus
Les couleurs sont perdues dans la nuit des tribus Nul ne voit des nuées de sansonnets descendre Le verger parfumé jadis de drupes tendres Subsiste en souvenir hélas mis au rebut
Les champs sont dénués de travail et de vie Tous les arbres semblent des spectres calcinés Formes faméliques par la guerre asservies
Un ancien paysan sur le pré embruiné Prie les butineuses aux campagnes ravies De venir rebâtir les villages ruinés