Gloire au chat somnolant sur le coussin cossu Dans des mouvements lents laissant passer la vie Nul désir d’amasser de susciter l’envie Seul loisir accepté un repas bien conçu
L’homme avide de vide au corps gras et pansu Saisi de frénésie à l’âme inassouvie Bâtisseur d’un empire aux cités asservies Se précipite en vain vers des rêves déçus
Le poète flâneur à la muse ravie Musarde et s’étire sous un chêne moussu Spectateur circonspect de cette voie suivie
Ne rien faire est si sain Rimer à son insu Quand s’épuise le vain sur la pente gravie Rêvasser est assez Vive l’inaperçu