La foule a applaudi la comète embrasée Dans la nuit d’ébène vêtue d’un drap de mort Le magma de la vie engendre son trémor Et l’ennui s’immisce dans les âmes blasées
La comète est passée sur la ville écrasée De mornes quotidiens et de muets remords Ce flamboiement soudain mieux qu’une pièce en or A redonné un sens aux aubes déphasées
Dans les grises maisons où nos vies sont casées Nous avons tant besoin de princesse Aliénor De vaillants chevaliers qu’un feu brillant si fort Extrait un temps du lit la gabarre envasée
Pourtant aucun quidam n’a remarqué les cieux Où brillent des soleils constants mais silencieux