Rendez-moi les soleils des aubes de Genèse Dans mes autres destins j’ai vu l’or des matins Héraut des jours sans fin et l’idéal atteint J’ai parcouru les prés des terres séquanaises
J’ai vu l’éclat des lacs d’un violet manganèse La vierge des cimes comme un drap de satin Dominant les plaines des comtes palatins Et brûler la guerrière en place rouennaise
J’ai vu un valeureux vaincre d’un seul discours Le fils de la chimère offrir enfin la trêve Et le simple vilain écouté à la cour
Loin des destins rangés et des jours régulés Il en est des radieux merveilleux comme un rêve Ce monde n’est qu’un leurre un mensonge éculé