Loin des rumeurs mêlées des cités nécrosées Et des viles vapeurs de ce siècle d’acier J’allais par les forêts où jadis vous passiez Pauvre cœur éperdu de peines imposées
Comme des gerbes de fleurs à vos pieds déposées Ces verbaux univers auxquels vous rêvassiez Vous saisissaient les sangs plus qu’un puissant glacier A l’aube hyperborée de lumière implosée
Par le chemin marchant rêveur impénitent Quémandeur de passé l’âme irradiée d’étoiles Rimailleur de sonnets j’allais en méditant
Moi miteux bateleur la main sur le timon J’attendais vainement que dans la faible voile Le doux souffle du vent murmure son sermon