Pouvoir quitter l’enfer sans même sourciller Et traverser le fleuve aux eaux si curatives Délaisser le siège de mon âme captive Où nulle aube apaisée n’a jamais plus brillé
La fin d’un long hiver pour qui boit le Léthé Ce doux vin liturgique aux vertus apaisantes Pour qui veut oublier les blessures présentes
A ce sein généreux offert pour allaiter Nous les cœurs nouveau-nés pour des aubes plaisantes Tétons voracement l’amnésie bienfaisante
Du passé délestés allons sans vaciller L’âme enfin affranchie des vaines tentatives Ayant bu l’oubli aux vertus roboratives D’un espoir neuf ayons le cœur estampillé