J’ai croisé un zinzin vocalisant sans cesse Et priant chaque jour le Grand Ahin-Virus Encor plus effrayant que les dents du walrus Monstre marin qu’on tue en rêvant de richesse
Il dit le redouter plus qu’un féroce urus Comment pouvez-vous croire avec tant d’allégresse En un truc invisible dis-je au fou en l’espèce Déroulant promptement un savant papyrus
Vous croyez bien au vent répondit le prophète Alors que nul jamais n’a pu l’apercevoir Par cette pirouette, il crut en ma défaite
Et ce Zarathoustra ivre de son pouvoir S’injecta un venin pour des raisons obscures Le Dessein Affligeant en mortelle piqûre