C’est un havre au Ponant qu’abordent les migrants Un nouveau continent après un long voyage Ils foulent une forêt aux acacias fragrants Où murmure le vent son chant dans les feuillages
Les épis sont très hauts dans les immenses champs Fertile est la terre verts sont les pâturages Qu’offrent aux arrivants les vallées du couchant La faim n’existe plus dans ce lieu sans orage
Quand je serais trop las de demeurer ici J’aimerais m’éveiller quand la chaloupe touche Ce nouveau continent des antiques récits
Le soleil s’y lève quand ailleurs il se couche Et la vie y renaît quand celle-ci s’achève Mon cœur serait ravi de renaître en ce rêve