Le vanneau huppé va inspectant les abords De la mare laissée par la récente ondée Dans le champ situé au pied de l’ancien fort Voisin de la cité par d’anciens Grecs fondée
Depuis son lent déclin qui donc saurait encor Que cet oiseau jadis sur les parois ornées Des tombes de Gizeh des temples de Louqsor Figurait par rébus la masse prosternée
Les pieds dans le limon par la crue déposé Courbé sur son labeur en paysan modeste Au dernier angélus le dos ankylosé Le vanneau vénère les lumières célestes
J’envie ce frêle oiseau que nul n’a honoré Qui sans trêve se livre à ses travaux agrestes Humble bien que huppé il passe immémoré Espérant simplement ce que prend son bec preste