Dans une ultime flamme Le pâle été se pâme Et frissonnant s’étonne Nos au revoirs résonnent Comme un vibrant adieu A Dieu pauvre âme mie Ou autre nom admis Qu’on donne en d’autres lieux A notre éternité Ce doux rêve hérité
Le bel été s’éteint Et demain au matin Les raisins mûrs d’automne Empliront l’air atone D’un vin jeune et captieux Notre cœur est soumis A l’oubli ennemi A l’oubli silencieux Qui vient ressusciter La fausse éternité